Depuis le 1er octobre, les personnes en situation de handicap subissent encore une fois une loi qui n’est pas adaptée.
En effet la loi de financement de la Sécurité Sociale 2018 stipule que les transports des patients revient désormais directement aux hôpitaux et cliniques plutôt qu’à l’Assurance maladie.
Quelles sont les conséquences de cette loi et comment les personnes handicapées vont-elles pouvoir construire leur projet de vie ?
Le transport des personnes handicapées est désormais arbitraire
Le plus gros malaise que cette loi a créé c’est de donner le pouvoir aux hôpitaux et autres services publics ou privé. C’est à eux à décider si oui ou non les convalescents peuvent rentrer chez eux. Evidemment étant donné que c’est désormais sur leurs deniers que ce transport se fait, la réponse est le plus souvent « non » !
Et c’est un scandale ! En effet les personnes handicapées ont droit à des soins de qualité et cela ne passe pas toujours forcément par un traitement médicamenteux ou thérapeutique. Pouvoir sortir, se rendre à son domicile ou dans une autre structure non médicalisée peut renforcer la guérison. Et pour certains ou en tous cas améliorer les conditions de vie de certains.
Des associations montent au front pour les personnes handicapées
Les premiers à s’inquiéter de cette loi et de ses retombées sont forcément les association pour le handicap ou autres organismes dédiés à ce poste.
Plus que quiconque, ils connaissent le prix d’un transport en ambulance. Mais aussi celui de la mobilisation d’une partie du personnel hospitalier ou des transporteurs médicaux. Et plus que tout ils se battent pour humaniser les personnes handicapées dans le milieu hospitalier. Aujourd’hui les hôpitaux gérés par des gestionnaires qui ne prennent pas forcément en compte le bien des patients. Il y a des personnes handicapées qui ont établi un projet de vie se voient privées de leurs habitudes. Le transport en fait partie.
Le handicap ne concerne pas tout le monde mais cela doit être l’affaire de tous !