Après le froid et l’hiver qui vient de s’écouler pendant de longs mois, place au printemps ! Et avec la belle saison, tout refleurit. La nature s’éveille de son long sommeil et fleurs et fruits sortent de leur torpeur hivernale.
Et la vigne n’échappe pas à ce cycle naturel.
Le palissage, une technique bien connue pour les vins estampillés Châteauneuf-Du-Pape
Après la taille du début d’année, c’est maintenant l’heure du débourrement. Des petits bourgeons, timides encore, font leur apparition.
Afin de bien les guider, les vignerons palissent la vigne sur des fils de terre à l’horizontal. C’est une pratique très courante et fortement recommandée.
Certains domaines comme les vignobles de Châteauneuf-du-Pape accordent une attention toute particulière à ce palissage.
En effet les sarments doivent être bien maintenus afin de pouvoir se gorger au maximum de soleil et d’eau pour donner des raisins de très bonne qualité, riches en sucre et pourquoi pas être source de grand millésime ?!
Dans les contrées du Sud-Est, entre mer et montagnes où plusieurs domaines s’illustrent dans le vin Châteauneuf-du Pape comme le château Cabrières, le château MontRedon ou encore le domaine Charvin, cette pratique est un des atouts essentiels en attendant la récolte.
Une pratique ancestrale
Le palissage de la vigne s’est fait connaître dès l’époque Gallo-Romaine.
Les vignerons utilisaient alors des échalas fabriqués à partir de bois de chêne ou de châtaigner.
Bien sûr les fils de fer tels que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas, mais ce système avait le gros avantage de respecter une harmonie naturelle pure.
Il est certain que l’Homme moderne n’a rien inventé !
Et après ?
Lorsque les sarments sauront dans quelle direction aller, il sera temps de faire un second débourrage.
Mais ceci est une autre histoire qui vous emmènera plus précisément sur les hauts plateaux de la Provence.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, toujours consommer avec modération !