Avez-vous déjà manger des sushis sur le corps d’une femme ?

Non, ce titre ne se veut pas volontairement provoquant ! Dans notre série de décembre autour des « traditions » japonaises, nous allons aujourd’hui vous conter l’expérience du Nyotaimori. Si l’on devait traduire ce mot ce serait littéralement « présenter sur le corps d’une femme » ! Voilà pour l’introduction, découvrons maintenant l’origine de cette expérience peu commune qui peut plaire à certains amateurs pour manger des sushis autrement. Ou des personnes disons, plus intéressées par l’aspect « ludique » de la dégustation que réellement la saveur des mets.

Des sushis à déguster directement sur la peau

L’expérience Nyotaimori vous propose donc de déguster un plat de Sushis sur le corps nu d’une femme. Avant de déposer Sashimis, Tatakis, Makis, Rolls ou Chirashis le corps doit être proprement lavé avec un savon neutre. Parallèlement il faut faire baisser la température du corps pour que les produits frais restent (pas vraiment confortable pour la personne en question soit dit en passant).

Il faut savoir que cette expérience gustative peut également se faire sur le corps d’un homme : on appelle alors l’expérience Nantaimori. Au vue des recherches sur internet, l’expérience est visiblement plus répandue sur le corps des femmes que celui des hommes !

Alors bien sûr cette expérience peu générer des tensions et pose la question de l’image dégradante de la femme que cela propose ! En Espagne il y a quelques années, cela a même entrainé un énorme scandale quand un restaurant a voulu proposer ces prestations « culinaires » dans leur formule.

manger des sushis sur corps femme
source photo : Edit Soto @flickr

Une tradition récusée au Japon

On ne peut pas vraiment parler de tradition au Japon, qui ne veut en rien porter l’emblème de cette expérimentation.

L’objectif du Nyotaimori est donc plus un jeu qu’une tradition culturelle, on constate par ailleurs, qu’aucun restaurant ne propose cette expérience au Japon.

C’est plus un « jeu sexuel » qui a pris beaucoup d’ampleur en occident et même parmi certains clubs privés aux pratiques sexuelles légèrement débridées.

On est donc loin de l’art traditionnel japonais, de cet art subtil de déguster des sushis préparés par de grands chefs japonais, mais cela est une autre histoire !