Qui ne connaît pas « Plus belle la vie » ? La célèbre série marseillaise diffusée depuis près de 15 ans sur France 3. Mais si vous savez le café Mistral où se nouent des intrigues amoureuses et où se déjouent les pires complots ?
Il y a la fameuse Luna, Blanche, Thomas ou encore Mélanie incarnée par la sublime Laetitïa Milot. Ca y est vous y êtes ? Parfait.
Tout ça pour vous dire que dans les derniers épisodes de la série, on a vu Luna, victime d’un accident, devenir paraplégique. Une façon comme une autre d’aborder le handicap à Marseille et ailleurs
Le handicap doit être abordé par tous
Pour France Télévisions, c’est « la mission du service public d’aborder le handicap ». Et en lui faisant jouer une place déterminante au sein d’une série regardée par plus de 3 millions de téléspectateurs chaque soir, c’est peut-être LA bonne idée. La bonne idée pour sensibiliser le public mais peut-être aussi le gouvernement en l’alertant encore des difficultés rencontrées.
En effet l’équipe de la série a décidé vouloir être crédible. Surtout pour faire prendre conscience à une audience toujours plus large ce que les personnes en situation de handicap peuvent endurer.
D’abord il y a le décor de la chambre d’hôpital. Pour la réalisation technique et artistique, il était hors de question de faire n’importe quoi. Le chef déco de la série est allé en repérage dans un vrai centre accueillant des personnes handicapées. Il a ainsi pu reproduire le plus fidèlement possible leur environnement hospitalier.
Le handicap à la maison
Mais il y a une autre véritable dimension à prendre en compte : le handicap au quotidien.
Toujours dans un souci de crédibilité, Dorothée Colombani, directrice artistique chargée des extérieurs explique que les scènes dans la piscine ou le gymnase ont été tournées dans un établissement à Marseille avec un kiné qui a montré les bons gestes.
Mais Plus belle la vie ne s’arrêtera pas là et tournera dehors « pour illustrer les problèmes d’accessibilité [dans le handicap] : les trottoirs trop étroits, les voitures mal garées, les boutiques avec des marches ou un taxi qui refuse de prendre Luna. »
Le domicile de Luna a également été entièrement revu pour correspondre à la vie d’une personne en fauteuil roulant.