Dans les crèches de Noël, on trouve toujours un tas de santons plus ou moins importants. Evidemment il y a les incontournables (Joseph, Marie, le petit Jésus placé le 24 à minuit, l’âne, le boeuf, etc.) et d’autres un peu plus fantaisistes : le livreur de journaux, la ramasseuse de patates…
Il est vrai que l’imagination des santonniers n’a pas de limites. Mais il y a quand même des figures emblématiques, comme le Ravi !
Le Ravi de la crèche, un santon que tout le monde adore
En provençal, le ravi ou le « fada » (qui signifie littéralement « possédé par les fées ») est un idiot du village. Dans le temps chaque village possédait son idiot ou son ravi.
Un personnage un peu simplet mais pas méchant pour deux sous qui avait souvent un air un peu ébahi. On disait souvent que ces innocents étaient touchés par la grâce divine.
Et cet « amalgame » n’est pas sans fondement.
En effet le Ravi de la crèche est souvent représenté avec les bras levés au ciel en signe d’émerveillement devant le miracle de la nativité.
Son comportement prête à sourire avec bienveillance. Le Ravi est un homme bon, toujours prêt à s’extasier, ami des enfants et rendant volontairement service.
Le Ravi peut être accompagné mais lui seul est indispensable
Il n’a pas de fonction précise dans la crèche : il annonce seulement la joie. Il nous montre le chemin du bonheur (et c’est déjà pas si mal :)).
En toute simplicité, le Ravi trouvera sa place près du petit Jésus qui reposera dans une mangeoire avec du foin.
Si vous voulez donner une compagnie au Ravie, vous pouvez lui associer la « ravido »ou encore la « femme du Ravi » ou bien « l’étonné », sorte de valet qui a les bras dans la même posture que le Ravi de la crèche.
Mais les puristes ou traditionalistes vous diront que seul le Ravi est nécessaire (et ils n’ont pas tout à fait tort ^^)