La culture japonaise : des geishas aux chefs japonais

Tout le monde la sait ou presque : la culture japonaise est une des plus riches qui existe au monde. Empreinte de traditions provenant parfois de l’ère Meiji, la culture japonaise recèle de véritables trésors dans tous les domaines artistiques : danse, chant, cérémonie du thé, arrangement floral, et bien sûr cuisine. Petit tout d’horizon des geishas au véritables chefs cuisiniers japonais.
Et il n’est pas forcément besoin d’aller au Japon pour apprécier la vraie cuisine japonaise. Il existe en France des restaurants japonais où vous pourrez manger comme au pays du Soleil Levant grâce à l’expérience de vrais chefs japonais !

Les geishas, makos et geikos : à ne pas confondre

Lorsqu’un touriste va au Japon, une de ses premières envies, après la nourriture bien sûr, c’est de rencontrer une véritable Geisha.
Assimilées, à tort, à des prostituées les geishas doivent suivre un enseignement très strict. Ceci afin d’acquérir les bonnes manières et exceller dans toutes sortes de pratiques artistiques, comme la peinture, la calligraphie ou encore l’art de servir le thé. Les geishas portent un maquillage blanc et l’habit traditionnel nippon des geishas : le kimono.
Mais vous avez sûrement entendu parler des makos et des geikos.
Alors quelle est la différence ? Aucune en fait. Geishas est le « nom » global des makos et des geikos. Les premières sont des jeunes femmes en plein apprentissage (moins de 20 ans) quand les secondes sont les vétéranes !
Ce sont les geikos qui s’occupent de l’apprentissage des maikos.
On les différencie cependant par leur coiffure et leurs comportement.

Nous avons beaucoup parlé des domaines artistiques, mais il y en a un qui échappe à l’enseignement des geishas : la cuisine.
Comme dans beaucoup de pays, la cuisine est une affaire d’hommes.(Malheureusement ce n’est pas le reflet des foyers dans le monde). On trouve plus volontiers des chefs  japonais de sexe masculin plutôt que féminin

Les vrais chefs japonais : un apprentissage difficile mais valorisant

Etre un vrai chef japonais consiste, comme pour les geishas en un enseignement très long et très difficile. En plus de maîtriser les goûts et les assortiments des aliments et des saveurs, ils apprennent l’art de la coupe et le maniement des couteaux. Sans oublier évidemment les condiments.
L’assaisonnement prend une place très importante dans l’art culinaire nippon. Les véritables chefs japonais exerçant en France ne sont pas sans le savoir.
Lorsqu’ils confectionnent des makis par exemple, tout n’est pratiquement que condiments. Des algues séchées, aux graines de sésame en passant par le vinaigre de riz, tout doit être parfaitement dosé !
Pour relever le tout, vous prendrez bien un peu de wasabi ? Vous savez cette petite sauce crémeuse verte qui vous arrache le palais si vous n’êtes pas averti ? Et si c’est mal préparé ?
Aussi pour ne pas avoir de mauvaises surprises et manger de bons petits plats japonais sans sortir du pays, rendez-vous dans un restaurant nippon tenu par de vrais chefs japonais ! Vos papilles vous diront merci !