L’humidité dans les hôpitaux : comment trouver le bon équilibre ?

L’actualité alarmiste des services hospitaliers sur le manque de personnel et l’état de délabrement des hôpitaux en France, est inquiétant pour tout le monde. Certaines salles d’attente de transfert de malades sont parfois dans un tel état sanitaire que cela fait peur aux patients qui y restent même pour un cours séjour. Pour autant l’humidité est très utile dans les hôpitaux et le contrôle de l’hygrométrie pris très au sérieux. Mais comment gérer l’humidité dans les hôpitaux ?

Des centres de santé et hôpitaux humidifiés

Pourquoi l’humidité est-elle importante dans un hôpital ? Car le taux d’humidité ne doit pas être inférieur à 40%.
Par exemple, dans les services obstétriques ou dans les maternités, un air trop sec peut-être néfaste pour les nouveaux-nés. Un bon taux d’humidité relative se situe normalement entre 40 et 60%.

On utilise par ailleurs souvent la vapeur pour maintenir le bon taux d’humidité dans les hôpitaux.

Dans les salles d’opération, une humidité relative inférieure à 40% peut entrainer des risques réels de décharges électriques.

L’humidité porteuse aussi de maladies

Quand l’humidité est nécessaire d’un côté, elle est porteuse également de maladies et d’infections de l’autre côté. En effet, nombreux patients et personnels de santé s’inquiètent de l’état de délabrement des hôpitaux français.

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Quand on rentre aux urgences de nuit notamment, on est souvent installé dans le couloir ou dans des box en attente d’un lit d’hospitalisation. Ces espaces sont parfois chargés de moisissures voir même de champignons, comme cela a été le cas de l’hôpital Pompidou à Paris pendant l’été 2016.

Il faut alors traiter l’humidité rapidement avec des produits professionnels efficaces qui vont stopper net la prolifération des champignons et de la moisissure.

Car ces traces de moisissure peuvent entrainer des infections chez les patients, notamment les plus fragiles qui sortent d’opération par exemple.

Cela semble incroyable que l’humidité est donc à la fois ce côté bénéfique sur la santé des malades et ce danger. D’où l’importance d’un contrôle permanent des établissements à ce niveau, mais cela nécessite malheureusement aussi des moyens financiers !