La culture japonaise : des geishas aux chefs japonais

geishas

Tout le monde la sait ou presque : la culture japonaise est une des plus riches qui existe au monde. Empreinte de traditions provenant parfois de l’ère Meiji, la culture japonaise recèle de véritables trésors dans tous les domaines artistiques : danse, chant, cérémonie du thé, arrangement floral, et bien sûr cuisine. Petit tout d’horizon des geishas au véritables chefs cuisiniers japonais.
Et il n’est pas forcément besoin d’aller au Japon pour apprécier la vraie cuisine japonaise. Il existe en France des restaurants japonais où vous pourrez manger comme au pays du Soleil Levant grâce à l’expérience de vrais chefs japonais !

Les geishas, makos et geikos : à ne pas confondre

Lorsqu’un touriste va au Japon, une de ses premières envies, après la nourriture bien sûr, c’est de rencontrer une véritable Geisha.
Assimilées, à tort, à des prostituées les geishas doivent suivre un enseignement très strict. Ceci afin d’acquérir les bonnes manières et exceller dans toutes sortes de pratiques artistiques, comme la peinture, la calligraphie ou encore l’art de servir le thé. Les geishas portent un maquillage blanc et l’habit traditionnel nippon des geishas : le kimono.
Mais vous avez sûrement entendu parler des makos et des geikos.
Alors quelle est la différence ? Aucune en fait. Geishas est le « nom » global des makos et des geikos. Les premières sont des jeunes femmes en plein apprentissage (moins de 20 ans) quand les secondes sont les vétéranes !
Ce sont les geikos qui s’occupent de l’apprentissage des maikos.
On les différencie cependant par leur coiffure et leurs comportement.

Nous avons beaucoup parlé des domaines artistiques, mais il y en a un qui échappe à l’enseignement des geishas : la cuisine.
Comme dans beaucoup de pays, la cuisine est une affaire d’hommes.(Malheureusement ce n’est pas le reflet des foyers dans le monde). On trouve plus volontiers des chefs  japonais de sexe masculin plutôt que féminin

Les vrais chefs japonais : un apprentissage difficile mais valorisant

Etre un vrai chef japonais consiste, comme pour les geishas en un enseignement très long et très difficile. En plus de maîtriser les goûts et les assortiments des aliments et des saveurs, ils apprennent l’art de la coupe et le maniement des couteaux. Sans oublier évidemment les condiments.
L’assaisonnement prend une place très importante dans l’art culinaire nippon. Les véritables chefs japonais exerçant en France ne sont pas sans le savoir.
Lorsqu’ils confectionnent des makis par exemple, tout n’est pratiquement que condiments. Des algues séchées, aux graines de sésame en passant par le vinaigre de riz, tout doit être parfaitement dosé !
Pour relever le tout, vous prendrez bien un peu de wasabi ? Vous savez cette petite sauce crémeuse verte qui vous arrache le palais si vous n’êtes pas averti ? Et si c’est mal préparé ?
Aussi pour ne pas avoir de mauvaises surprises et manger de bons petits plats japonais sans sortir du pays, rendez-vous dans un restaurant nippon tenu par de vrais chefs japonais ! Vos papilles vous diront merci !


Bōnenkai ou comment oublier tous ses soucis de l’année

bonenkai

Au Japon, pays de traditions mais aussi (et surtout) de respect de la hiérarchie, il existe une fête dans l’année où tous, employés et patrons, subordonnés et PDG se retrouvent sur un pied d’égalité. Cela s’appelle « Bōnenkai » ou littéralement  « le rassemblement de l’oubli pour l’année ».
En gros ce jour là, en général à la fin de l’année ou au tout début janvier, tout le monde se rassemble, généralement dans un izakaya (traduire restaurant ou pub en japonais) pour oublier tous ces soucis à grand renfort de mets fins et surtout d’alcool !

Bōnenkai, un rituel quasi obligatoire pour tous

Il est très mal vu de ne pas se rendre au Bōnenkai. C’est un évènement traditionnel dans le milieu professionnel. La présence des employés est « obligatoire », même si cela se fait au détriment de la famille.
Le travail tient une place très importante au Japon. Les employés doivent se montrer exemplaires, respectueux, travailler d’arrache pieds et… n’ont pas le droit de faire grève ! Enfin ça c’était avant. Fini la « grève silencieuse » et le brassard blanc pour montrer son mécontentement. Place aux manifestations dans les rues. Bon d’accord, les japonais n’atteignent pas le niveau des français (mais y a t’il un autre peuple qui peut se mesurer à nous sur ce sujet ?), mais ça commence à bouger.
Et l’événement du Bōnenkai permet d’exprimer son malaise et ce qui ne va pas dans l’entreprise. Mais cela se fait à grand renfort de boissons ! Peut-être pour se donner du courage ?

Un Bōnenkai réussi est un Bōnenkai organisé

On désigne d’abord un Tantosha ou autrement dit un organisateur de cette fête. Il doit trouver « the place to be » : l’izakaya parfait qui permettra de faire une fête d’enfer où l’alcool coulera à flots et où les plats seront bons et servis en abondance, avec une prédilection pour les carry ou curry japonais dont raffolent tant la population.
Le Bōnenkai ne commencera officiellement qu’au premier « Kanpaï » (traduire tchin-tchin en japonais, mais ne surtout pas dire ça au pays du Soleil Levant car cela a une toute autre signification ^^).
A partir du premier verre, on peut se « lâcher » ! Ce sont les patrons qui régalent et paient l’addition, au sens propre comme au figuré !


Pour la fête des raquettes, sortez vos baguettes japonaises !

sushi baguettes japonaises

À partir de la mi-décembre, se déroule dans le quartier du Temple Senso-ji  à Tokyo au Japon, la Fête des Raquettes qui s’appelle également Hagoita-ichi. . Si vous ne connaissiez pas encore cette tradition japonaise, on ne vous en voudra pas il y en a tellement ! Mais après lecture, il est certain que vous aurez envie de sortir vos baguettes japonaises pour organiser une soirée sushis entre amis et ce très rapidement.

Hagoita-ichi, les raquettes comme porte-bonheur

Encore une tradition qui remonte à l’air d’Edo mais qui pris de l’ampleur après la seconde mondiale. Pendant la fête des raquettes, les japonais viennent de tout le Japon pour venir acheter ces petites raquettes décoratives, à l’effigie de personnalités, star, hagoita ou kakubi (le petit nom que l’on donne aux acteurs).

fete raquette tradition japon hiver
credit photo : www.tourisme-japon.fr

A l’époque, les raquettes étaient beaucoup plus utilisées pour jouer que pour décorer mais l’utilisation était la-même et servait pour fêter le nouvel an.

C’est une fête extrêmement vivante, qu’il ne faut rater sous aucun prétexte et qui est très vivante. Il est de coutume que les vendeurs et acheteurs tapent des mains quand les raquettes sont vendues, ce qui fait monter l’ambiance dans les étales !

Les raquettes sont décorées traditionnellement comme souvent au Japon et sont achetées comme un porte-bonheur.

Comme toutes les fêtes au Japon, les familles et amis aiment se retrouver et se réchauffer après le marché Hagoita-ichi autour d’un bon repas à partager. A cette occasion, les plus belles baguettes japonaises seront de sorties pour accompagner les mets les plus savoureux de fêtes : sushis, Nabemono ou le Sukiyaki plat traditionnellement servi pendant l’hiver.

sushi fete raquette japon

Alors en occident, en décembre pour célébrer la fête des raquettes, faites-vous plaisir et manger sushis avec des baguettes !


En panne d’idées cadeaux … pas de sushis de Noël !

idées cadeaux de Noël

Vous êtes en plein rush, plus que 2 semaines avant Noël et c’est la panique. Vous cherchez des idées cadeaux de Noël et autour de vous on adore les sushis ! On a pensé à vous avec une petite liste sympathique et gourmande pour les fans de Japon. Pas de sushi, on a aussi pensé au plateau de sushi spécial fête !

Des cadeaux de Noël sans sushis !

Comment cela des cadeaux de Noël sans sushi, plutôt sans souci devrait-on dire ! Car avec notre liste spéciale sushi si vous êtes fan du pays au soleil levant ou si vos amis le sont, il est certain que vous leur ferez plaisir avec ces cadeaux !

Le pull à message, version sushi !

La grande tendance bizarre du moment et pourtant en plein boum c’est d’offrir un joli pull rouge ou vert avec un Rennes ! Et si vous essayiez d’être un peu plus original avec un pull de Noël sushi ?!

 

pull sushi pour Noël
source pinterest

Cuisiner des sushis comme un Chef

Vous adorez l’art culinaire japonais et vous aimeriez rehausser votre niveau en cuisine en cuisinant des sushis comme un Chef. Voici un beau cadeau à demander au Père Noël, un bel ouvrage bon pour les yeux et le palais : un livre de cuisine autour de la cuisine japonaise.
Sushis et rolls, sushi et maki … vous trouverez pléthore de beaux ouvrages pour les fêtes de fin d’année autour du sushi et des recettes de Chefs japonais.

Le plateau de Noël de Sushis pour les fêtes

Et si votre cadeau de Noël c’était aussi de ne pas cuisiner cette année ! En voilà une bonne idée ! Vous ne rêvez pas de vous faire livrer pour la veillée de Noël, un beau plateau de sushis, version grand luxe.

plateau fete sushis livraison domicile

Pour savourer en famille de délicieux Sushis, Maki ou California préparés maison par un vrai chef japonais. Régal pour le palais et pour les yeux et petit plaisir léger juste avant de sortir les foies gras et poulardes du 25 décembre 😉 !

 

 

 


Selon la tradition japonaise Oseibo, on offre des cadeaux !

oseibo tradition japonaise

Pendant les fêtes de fin d’année, offrir des cadeaux de Noël est fréquent dans les pays occidentaux. Au Japon, le 13 décembre, on fête Oseibo et les cadeaux que l’on s’offre à cette occasion ont comme toutes les coutumes japonaises une grande importance.

Il y a deux périodes importantes dans l’année où offrir des cadeaux prend tout son sens : à la fin de l’année et avant l’été. Ces périodes s’appellent Oseibo en hiver et Ochugen en été.

Pour Oseibo, on s’échange des présents

Oseibo veut dire « fin de l’année ». La tradition Oseibo date de la période Edo, où on offrait des cadeaux aux parents toujours dans le but d’honorer les anciens ou les esprits.

Aujourd’hui cette tradition se perpétue mais tout au long de la fin de l’année, pas seulement le 13 décembre.

La symbolique de cette tradition est de rendre gratitude aux personnes qui sont importantes : les parents, les grands-parents mais également les professeurs, les collègues de travail ou les médecins.

En France notre équivalent serait un peu le calendrier de fin d’année des pompiers à qui l’on doit un profond respect pour leur vie engagée et leur volontariat pour le bien-être d’autrui.
oseibo tradition japonaise

Pour Oseibo, les japonais se retrouvent au restaurant japonais pour célébrer ce moment et échanger leurs petits présents. Ce peut-être de la nourriture, de la bière, du thé, des desserts.

À ce sujet, vous pouvez jetez un coup d’oeil sur notre dernier article sur la bière japonaise, dont la consommation est en pleine croissance au Japon.

Enfin pas si petits que cela les présents, puisque la valeur du cadeau que vous offrez est proportionnelle à la valeur que vous donnez à la personne à qui vous l’offrez.
Les montants des cadeaux offerts peuvent aller de 25 à 45 euros tout de même !

Alors si vous aussi, vous voulez donner un air de tradition japonaise Oseibo à vos fêtes de fin d’année au travail … il encore temps de préparer vos jolis petits paquets colorés !

 


Quand le kimono révèle les chefs japonais !

kimono chef japonais restaurant sushi

Au Japon vous savez combien le Japon est un pays de traditions où chaque coutume oscille entre tradition et modernité. C’est le cas des costumes traditionnels japonais, et du kimono que l’on retrouve jusque dans les tenues des grands chefs japonais. Apprenons-en un peu plus sur ce costume traditionnel.

Les vêtements au Japon, tout un cérémonial

Les différents vêtements traditionnels japonais se comptent par plusieurs dizaines. On les appelle les Wafuku.
Chacun a une signification particulière et se porte pour un évènement particulier, un mariage, une cérémonie etc.

Vous avez bien sûr le Kimono qui signifie littéralement « chose à endosser ». Il désigne ainsi le costume traditionnel japonais mais il en existe de différentes sortes selon le tissu et les motifs. Ils portent les jolis noms de  Yukata, Tomesode, Furisode, Kakeshita …

On retrouve cette tenue traditionnelle du kimono dans les tenues que portent aussi les Chefs japonais ou Maîtres Sushi notamment dans certains restaurants de sushis. Comme une ode à la tradition et aux coutumes qui tiennent une place importante au pays du soleil levant.

Un Chef japonais étoilé en costume traditionnel

Le chef japonais Sukiyabashi Jiro, qui possède un restaurant 3 étoiles au guide Michelin à Tokyo, est considéré comme le meilleur restaurant de sushis du monde !
Le chef porte fièrement son kimono blanc et est le maître de grands chefs français comme Frédéric Anton comme on peut le lire dans l’article du Point.fr et ci-dessous :

« À mon âge, je n’ai pas encore atteint la perfection »

chef japonais tradition costume
credit photo : lepoint.fr

Derrière ce costume japonais, ce montre aussi l’exigence des grands Chefs japonais. Celle qui les pousse à sélectionner les produits les plus frais du marché, à répéter sans cesse le geste précis, à mouler les sushis dans la main etc.

Si vous n’avez pas le loisir d’aller au Japon, vous pouvez retrouver cette exigence dans certains restaurants japonais qui ne font pas du take-away mais de la cuisine japonais authentique, comme chez Kyo Sushi. 
De vrais chefs japonais qui pour la plus-part ont passé au minimum 5 ans d’expériences au Japon pour se former à l’art délicat de la réalisation sans faille de sushis.

 

 


La soupe Miso, le plat tendance pour 2019 ?!

aliment miso tendance 2019

En décembre, chaque village de France a son petit marché de Noël où artisans et artistes vendent leur création. Au Japon c’est le traditionnel marché de fin d’année du temple Honryû-ji , appelé Seki-no Boro Ichi qui vient de se terminer. Vous y trouvez plantes et aliments qui font le succès de la cuisine japonaise dont les petits pots de Miso qui servent à préparer la délicieuse soupe Miso.  

Miso, quel est cet aliment japonais ?

Le Miso est un aliment japonais très populaire au Japon. Cela se présente sous la forme d’une pâte blanche ou marron.
Cette pâte est obtenue grâce à la fermentation de graines de soja (haricots ou fèves de soja) avec de l’eau et du sel marin. Et d’un ferment issu d’un mélange de blé, orge et riz.

Le Miso est issu d’une double fermentation. La première va permettre d’obtenir un champignon le koji qui va lancer la 2ème fermentation. Elle produira alors ce délicieux Miso.

La fermentation se fait dans des fûts de cèdre et peut-être très lente de quelques semaines à 3 ans !

L’origine du Miso remonterait au 4ème siècle où l’on parle de sauce hishio dans les écrits. A cette époque cette sauce était produite grâce aux marinades de poissons ou de viandes.

Le goût du Miso en bouche

En bouche, le Miso a un petit goût salé, il est utilisé autant comme condiment pour accompagner soupes comme la délicieuse soupe Miso et autres sauces gourmandes.

Miso, l’aliment tendance de 2019

Selon la dernière étude de Foodcast sur les prévisions alimentaires, le Miso est l’un des aliments les plus tendances en France avec le Tofu en 3ème position !

soupe miso tendance aliment 2019

Le Miso a été utilisé pendant des siècles comme un remède, notamment pour la digestion et les allergies alimentaires et … la libido !

Ceci explique cela 😉 !
En tous cas la popularité du Miso passe aussi par la saveur douce et chaleureuse de la Soupe Miso.
On aime la déguster dans les restaurants japonais ou l’emporter chez soi !


Avez-vous déjà manger des sushis sur le corps d’une femme ?

manger sushi experience japon

Non, ce titre ne se veut pas volontairement provoquant ! Dans notre série de décembre autour des « traditions » japonaises, nous allons aujourd’hui vous conter l’expérience du Nyotaimori. Si l’on devait traduire ce mot ce serait littéralement « présenter sur le corps d’une femme » ! Voilà pour l’introduction, découvrons maintenant l’origine de cette expérience peu commune qui peut plaire à certains amateurs pour manger des sushis autrement. Ou des personnes disons, plus intéressées par l’aspect « ludique » de la dégustation que réellement la saveur des mets.

Des sushis à déguster directement sur la peau

L’expérience Nyotaimori vous propose donc de déguster un plat de Sushis sur le corps nu d’une femme. Avant de déposer Sashimis, Tatakis, Makis, Rolls ou Chirashis le corps doit être proprement lavé avec un savon neutre. Parallèlement il faut faire baisser la température du corps pour que les produits frais restent (pas vraiment confortable pour la personne en question soit dit en passant).

Il faut savoir que cette expérience gustative peut également se faire sur le corps d’un homme : on appelle alors l’expérience Nantaimori. Au vue des recherches sur internet, l’expérience est visiblement plus répandue sur le corps des femmes que celui des hommes !

Alors bien sûr cette expérience peu générer des tensions et pose la question de l’image dégradante de la femme que cela propose ! En Espagne il y a quelques années, cela a même entrainé un énorme scandale quand un restaurant a voulu proposer ces prestations « culinaires » dans leur formule.

manger des sushis sur corps femme
source photo : Edit Soto @flickr

Une tradition récusée au Japon

On ne peut pas vraiment parler de tradition au Japon, qui ne veut en rien porter l’emblème de cette expérimentation.

L’objectif du Nyotaimori est donc plus un jeu qu’une tradition culturelle, on constate par ailleurs, qu’aucun restaurant ne propose cette expérience au Japon.

C’est plus un « jeu sexuel » qui a pris beaucoup d’ampleur en occident et même parmi certains clubs privés aux pratiques sexuelles légèrement débridées.

On est donc loin de l’art traditionnel japonais, de cet art subtil de déguster des sushis préparés par de grands chefs japonais, mais cela est une autre histoire !


8 décembre : illuminations en France & aiguilles cassées au Japon

tradition japon autour du tofu

La journée d’aujourd’hui a une symbolique importante en France et dans la région lyonnaise.Le 8 décembre on fête la vierge Marie avec les illuminations qui sont aujourd’hui un incontournable autour de Lyon. Un peu plus loin au Japon et dans la région de Kyoto, le 8 décembre célèbre le festival des aiguilles cassées, une tradition au japon aussi.
Si vous ne connaissez pas le festival des aiguilles cassées, découvrez en un peu plus, sur la manière de célébrer cette tradition en plantant des aiguilles brisées dans du tofu.

Origine de la tradition des aiguilles cassées

Cette tradition japonaise des aiguilles cassées trouve son origine dans un rituel perpétué par des croyances Boudhistes et Shinto.
A l’origine les artisans avaient pour habitude de se réunir dans un temple pour un rituel de reconnaissance pour le travail achevé. Ils brûlaient alors leurs matériels et ustensiles abîmés autour d’un grand feu.

Cette tradition se perpétue aujourd’hui avec 2 grands temps : le 8 décembre dans la région de Kyoto et en février sur Tokyo. On ne brûle plus les ustensiles mais les femmes japonaises amènent leurs aiguilles de couturières qui sont brisées ou cassées et les plantent dans du tofu (que l’on retrouve plutôt généralement dans la délicieuse cuisine japonaise).

traidtion japon tofu et aiguilles cassées

Signification de cette tradition au japon

La culture nipponne est bercée de rituels commémoratifs et de cérémonies souvent liées à la purification de l’esprit. Pour ce rituel des aiguilles cassées qui se déroule en ce moment, la signification est une sorte de mémorial en mémoire à toutes les aiguilles qui ont été cassées pour obtenir un beau travail rendu.

Ce rituel de mettre les aiguilles cassées dans du tofu est une reconnaissance pour le travail et un repos bien mérité pour l’artisan. Ce jour là, les couturières ne travaillent pas et se retrouvent dans les temps pour y déposer leurs aiguilles entourées de fil aux 5 couleurs des fils utilisés pour les boudhistes.

Une belle tradition japonaise où l’outil devient esprit !


Dans les karaokés au Japon, on chante mais pas que !

japon sushi sake karaoke

Le karaoké est une institution au Japon, je ne vous apprends rien. Mais les japonais ne pratiquent pas vraiment le karaoké comme en France. Nous allons vous en dire un peu plus sur les spécificités de ce « sport » devenu national au Japon et en apprendre un peu plus sur la culture et le savoir-vivre à la japonaise. Quand karaoké rime avec saké !

Le karaoké en mode intime

Les Japonais recherchent dans le karaoké plus d’intimité que le grand show devant les amis. Ils ont pour cela inventé des « karaoké box » (n’oublions pas que ce sont aussi les rois du bento ;-)).

Ce sont des petites pièces spécialement aménagées pour chanter en toute intimité. Les japonais s’y retrouvent à la tombée de la nuit et peuvent y passer toute une nuit, en petit groupe (jusqu’à 10 personnes) !

karaoka sake et sushi
photo wikipédia

Un moment de partage où tous les sens sont en éveil. Et pour accompagner ces moments musicaux, rien de mieux que la saveur gustative d’un délicieux Sushi pour se régaler les papilles. Mais la nourriture plus liquide et inspirante est aussi de rigueur avec plus ou moins de modération : on y propose souvent des forfaits boissons à volonté !

Karaoké et saké font bon ménage

Les verres de Saké, whisky japonais, bières japonais et autres boissons sont aussi en bonne place sur les tables basses et font monter l’ambiance dans la petite box du karaoké.

La tradition du karaoké est ainsi une expérience à vivre si un jour vous visitez le pays. Elle vous permet de découvrir tout l’art et la richesse de la culture japonaise.
Retrouver le saké, cet alcool de riz dans cet univers n’est pas commun !

D’ailleurs pour la petite histoire, le saké fait vraiment parti de cette tradition de partage à la japonaise. Au 3ème siècle déjà les japonais avaient pour habitude de se retrouver réunis autour d’un verre de Saké, alcool de riz fermenté, pour des réunions familiales comme pour des enterrements !

Fan de Japon, découvrez en plus par ici ->

 


Quand Santa Kurōsu est là, il fait très froid !

Aujourd’hui nous sommes le 6 décembre. Pour beaucoup cela marque la venue de Saint Nicolas, Santa Klaus ou encore Santa Kurōsu au Japon.
En effet si les Japonais ne célèbrent pas Noël d’un point de vue religieux, il n’en reste pas moins vrai que c’est une faite « occidentale » qu’ils apprécient particulièrement.  C’est surtout une occasion de se réunir entre amis ou entre membres d’une même famille pour partager de bons moments.
L’occasion aussi de préparer et de manger de bons petits plats chauds comme le kaki-age. Car un 6 décembre au Japon, y a pas à dire il fait froid !

Le Kaki-age, un plat typiquement japonais

Très connu au pays du soleil levant, il fait partie de ces plats que l’on appelle communément en France « tempura » dès lors qu’il s’agit de plat frit.
Et ce n’est pas totalement faut, le kaki-age est une friture à base de légumes.
Généralement on y retrouve des oignons, des haricots verts ou encore des carottes. Ces ingrédients sont généralement mélangés avec de l’eau et de la farine pour en faire des beignets que l’on fait frire ensuite.
Comme beaucoup de plats japonais, le kaki-age repose sur une recette globale à laquelle ensuite chacun est libre de rajouter ce qu’il souhaite.
Et lorsque toute la famille aide à préparer ce repas, chacun peut le « faire à sa sauce ». Ainsi on retrouve régulièrement des crevettes ou des huîtres. Mais certains y rajoutent des lamelles de bœuf ou même des œufs !

Préparer un Kaki-Age est facile, trouver un bon restaurant japonais qui en propose, l’est déjà moins !

Sur n’importe quel blog de cuisine japonaise (il y en a plein écrits en bon français rassurez-vous), vous trouverez la recette du kaki-age.
Souvent inspirée par des expériences réelles savourées directement au Japon.
Le plus difficile restera sans doute de trouver la fameuse sauce pour tempura !
Cependant si vous êtes une piètre cuisinière en manque d’inspiration MAIS que vous voulez quand même vous régaler, vous pouvez toujours dégoter le petit restaurant japonais qui va vous proposer de VRAIS kaki-age.
Oui dit comme ça, on pourrait penser que le kaki-age est une véritable institution. Mais vous n’êtes pas loin de la vérité. Alors renseignez-vous avant de pousser la porte du « petit jap du coin ». Il existe de très bons restaurants japonais tenus par de véritables chefs japonais qui vous feront goûter un kaki-age à tomber !


Faut-il promouvoir plus de vin bio en France ?

vin bio en france chateauneuf du pape

La consommation des vins en général en France est plutôt en baisse, selon une récente étude mené par un organisme anglais. Pourtant les ventes de vins bio en Provence et en Vallée du Rhône connaissent un regain d’intérêt surtout auprès des jeunes adultes. Faut-il valoriser le bio en France et continuer à promouvoir cette dynamique ?

Le vin bio en France : en chiffres

Selon l’agence bio la vente des vins bio en France il y a à peine 2 ans connaissait une hausse de 10% dans les grandes surfaces. Cette tendance est confirmé aujourd’hui par une nouvelle étude de l’institut IWSR en Angleterre qui annonce pour 2022 une consommation doublée pour les parts de marché des vins bio. De 3,72% actuellement à 7,38% dans 4 ans.

etude vin bio en france
The IWSR: The Source for Wine & Spirits Analysis (PRNewsFoto/Hennessy)

Pourquoi le vin bio est tendance ?

Le vin bio s’inscrit dans la politique de développement durable du pays, mais aussi parce que la consommation de vin a changé en France. Aujourd’hui la consommation de vins en général est plutôt en baisse en France. Les vins bio touchent une clientèle d’amateurs de vin, une cible plus jeune « les millénials » qui entend consommer moins mais mieux que leurs parents !

Le bio répond donc en effet à cette demande.

Mais parallèlement, la production de vins bio ne se développe pas assez vite. Alors que les premières aides à la reconversion avait booster le passage en agriculture biologique pour bons nombres de vignerons et de coopératives, il y a presque 10 ans, aujourd’hui moins de domaines choisissent la conversion.

Tant et si bien qu’il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande.

Au niveau mondial, la France est la troisième producteur de vins bio après l’Espagne et l’Italie.

Au niveau des régions de production, on note également que certains régions proposent une offre bio plus importante. C’est le cas des vins de Provence (24%), de la Corse et du Languedoc Roussillon et des vins de la Vallée du Rhône.

Même si l’essor du vin bio est un signe positif pour la qualité des vins en France, on peut aussi la question de l’enjeu financier que cela représente en terme de vente. Des vignerons engagés dans la préservation de leur terroir dans les Coteaux d’Aix en Provence, en Chateauneuf du Pape portent au quotidien une démarche environnementale sans pour autant faire du bio !